• The descendants19746609.jpg-r_640_600-b_1_d6d6d6-f_jpg-q_x-20110525_110607

    Un drame familiale sous le soleil

    Devoir affronter le coma de sa femme lorsque l'on a deux filles c'est dur... même à Hawaï... même pour George Clooney.

    Lorsque la femme de Matt King (George Clooney) se retrouve à l’hôpital, ce dernier va devoir élever seul ses deux filles avec qui les relations sont loin d'être paisible. Traitant d'un sujet aussi tragique que la perte d'un proche, ce film réussit à ne pas tomber dans le piège du sentimentalisme facile, souvent propre au mélodrame. Ainsi, certaines scènes d'émotion respirent d'une légèreté et d'un détachement plutôt rare dans ce genre de cinéma, rappelant l'excellent Little Miss Sunshine de Dayton et Faris. Mais la comparaison s'arrête là.
    En effet The Descendants souffre rapidement d'un manque d'originalité rendant prévisible les réactions des personnages. Ces réactions attendues, qui plus est pas toujours logique avec la psychologie des personnages, empêchent qu'une réelle émotion s'installe.

    Cela n'empêche pas au spectateur de passer un bon moment, mais pour un drame, le manque d'émotion, c'est quand même dommage. 

    A.D


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  • La Taupe

     

    René la taupe n'est pas le personnage principal !

    A la base, il y a un livre de John le Carré, ancien espion reconverti en maître du polar d’espionnage. Aujourd’hui, il y a un film, l’une des meilleures fictions d’espionnage depuis de nombreuses années. Aux commandes, on retrouve Tomas Alfredson (Morse) dont la mise en scène froide et classique fait ici mouche. Autour de lui, on retrouve une ribambelle d’acteurs, tous plus talentueux les uns des autres : Colin Firth, Gary Oldman, Mark Strong et John Hurt notamment.

    la taupe

    Cependant, il ne faut pas se méprendre : si vous vous attendez à voir des explosions, des agents sauter d’un hélicoptère, des hommes s’entretuant à mains nues, ou John Rambo seul face à une armée de Cambodgiens… Passez votre tour ! Ici, nous sommes dans le thriller psychologique. En pleine guerre froide, 5 hommes, 5 suspects, une seule taupe. C’est en cette courte phrase que l’on peut résumer le pitch de ce film. Néanmoins, l’intrigue jouie d’une grande complexité, des histoires s’entremêlent, des destins se croisent et se recroisent, tous ont des secrets. Outre la réussite de l’adaptation, la mise en scène est époustouflante. En toute sobriété, Tomas Alfredson donne une leçon de cinéma au fur et à mesure que les images défilent. Il est impossible de ne pas s’éprendre pour cette histoire, le suspens étant au rendez-vous dans une ambiance sixties magnifiquement recrée.

    Un cinéaste s’impose définitivement dans les cours grands,  ne passez pas à côté !

     

    C.


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    La vérité si je mens 3!

     

    La vérité, rien que la vérité !

     

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    La vérité si je mens 3! est évidement la suite des deux précédents volets. Si le premier possédait un véritable souci du détail et traitait aussi bien de questions économiques que religieuses avec un juste équilibre, si le deuxième permettait de s’intéresser à la façon dont sauver une entreprise avec un humour toujours plus fort, le troisième, contexte actuel oblige, a voulu traiter de la délocalisation et de la puissance économique chinoise, l’exercice de style étant cette fois loin d’être une réussite.

    Le principal problème est le scénario : Aubervilliers, banlieue florissante, tout va vient pour nos compères jusqu’à que la concurrence des chinois s’intensifie et… bah c’est tout. L’humour est encore grandement présent, avec une certaine réussite, des répliques risquant fortement de devenir culte. Ce qui est déjà très bien pour une comédie… mais on attendait tellement de ce retour, tout était pourtant fait pour que la fête soit réussie (exposition record dans 1000 salles).

    Même s’il ne restera pas dans les annales ni même dans vos souvenirs, La vérité si je mens  3 reste un bon moment de divertissement, avec de franches rigolades garanties, on regrettera juste qu’il n’exploite les différentes pistes possibles.

     

    C.


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