• Le Lorax de Chris Renaud avec Danny DeVito, Ed Helms, Zac Efron, Taylor Swift, Kev Adams

    Le Lorax

     

    Une entreprise louable et rafraîchissante

    Les créateurs de  « Moi, Moche et Méchant » sont de retour pour une nouvelle aventure déjantée,  confiant les commandes de leur projet au réalisateur américain Chris Renaud. Les petites bêtes jaunes ont été remplacées par un drôle animal orange à la moustache généreuse, le lorax, gardien des forêts. Toutefois, si la bestiole donne le nom au métrage, il se fait voler la vedette par Ted, véritable héros de l’histoire. Le jeune garçon vit dans la contrée de Thneed-ville, univers artificiel où toute végétation naturelle a disparu en raison d’un scientifique ayant perdu la tête quelques années plus tôt. Or, le jeune garçon s’est entiché de la belle Audrey et pour la conquérir, il doit réussir à lui apporter un arbre, soit résoudre le mystère qui entoure la communauté.

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    Le message écologique est clair dès le synopsis et on pouvait ainsi s’attendre aux pires lourdeurs pour diffuser la bonne parole. Heureusement pour le spectateur, la dimension inquisitrice du propos se dessine en creux pour mettre en avant une grande aventure, où inventivité et ingéniosité sont les maîtres-mots. On se retrouve alors plongé dans un univers détonnant, tantôt coloré tantôt grisâtre, où les différents protagonistes vont évoluer entre les numéros chantés (l’une des grandes surprises et réussites). Le réalisateur parvient à tirer les ficelles comme un chef marionnettiste, faisant naître du divertissement les combats qui lui tiennent à cœur, le tout avec légèreté et originalité (les bouteilles d’air par exemple). La véritable réussite du film tient aussi en sa capacité à plaire au plus grand nombre, les gags basiques et les aventures des animaux de la forêt étant bien évidemment destinés aux plus jeunes de l’assemblée mais ceux-ci vont être complétés par des références et des traits d’humour destinés aux adultes.

    « Le Lorax » est ainsi une performance exceptionnelle avec cette histoire intelligente mais remarquablement fun, ce contraste entre deux époques et deux mondes, cette émotion qui émane des images de synthèse, cet enchaînement de pastilles chantées entrecoupées de gags tous plus corrosifs les uns que les autres et un art du récit parfaitement maîtrisé où la bravoure du jeune ado vedette offre de beaux moments d’aventure. Le conte sorti de l’imaginaire du Docteur Seuss fait une entrée fracassante dans le monde du cinéma et si la manie d’Hollywood de faire une suite à toute réussite se confirme ici, on ne va certainement pas s’en plaindre pour une fois… 

    C.


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