•  

    La vérité si je mens 3!

     

    La vérité, rien que la vérité !

     

     19935250.jpg-r_640_600-b_1_d6d6d6-f_jpg-q_x-20111221_113508

     

    La vérité si je mens 3! est évidement la suite des deux précédents volets. Si le premier possédait un véritable souci du détail et traitait aussi bien de questions économiques que religieuses avec un juste équilibre, si le deuxième permettait de s’intéresser à la façon dont sauver une entreprise avec un humour toujours plus fort, le troisième, contexte actuel oblige, a voulu traiter de la délocalisation et de la puissance économique chinoise, l’exercice de style étant cette fois loin d’être une réussite.

    Le principal problème est le scénario : Aubervilliers, banlieue florissante, tout va vient pour nos compères jusqu’à que la concurrence des chinois s’intensifie et… bah c’est tout. L’humour est encore grandement présent, avec une certaine réussite, des répliques risquant fortement de devenir culte. Ce qui est déjà très bien pour une comédie… mais on attendait tellement de ce retour, tout était pourtant fait pour que la fête soit réussie (exposition record dans 1000 salles).

    Même s’il ne restera pas dans les annales ni même dans vos souvenirs, La vérité si je mens  3 reste un bon moment de divertissement, avec de franches rigolades garanties, on regrettera juste qu’il n’exploite les différentes pistes possibles.

     

    C.


    votre commentaire
  • Chronicle

    Une performance visuelle pour ce  film de super hé19870787.jpg-r_640_600-b_1_d6d6d6-f_jpg-q_x-20111216_050841ros.

    Enfin un film pour adolescent intelligent !

    Suite à une mystérieuse découverte, trois jeunes obtiennent des pouvoirs télékinésiques. Si aux premiers abords, le  sujet ne semble pas nouveau, détrompez-vous ! Derrière  son image de teen movie, garantissant pop corn et sursautements, se cache une très bonne surprise. L’intelligence de la mise en scène consiste à insérer la caméra au cœur du récit, faisant de cette dernière un personnage à part entière, et permettant aux spectateurs de  plonger au cœur de l’action. Cette technique se trouve porté à  son paroxysme lors de la scène de combat finale, alternant le point de vue de différents caméscopes, portables, et caméras de sécurité, pour un rendu à couper     le souffle.

    Evitant l’écueil du film pour adolescent et se refusant des personnages trop caricaturaux, ce film constitue un bon divertissement, qui saura vous tenir en haleine tout au long de la séance.

    A.D


    votre commentaire
  • Samedi, 19h30, après avoir raté un bus, après avoir glissé en sortant du métro, après que mon sandwich se soit écrasé dans mon sac, j'arrive enfin à la cité internationale, le tout sous une pluie battante. (Oui, un crachin, c'est quand même de la pluie !) La remise du prix Lumière va avoir lieu, et on attend déjà tous le discours de Gérard Depardieu, grand lauréat de cette année. Derrière moi, j'entends deux garçons se demander s'il ira aux toilettes avant de monter sur scène... Je sens que la soirée va être longue avec les comiques du samedi soir. Les premiers invités arrivent, Laurent Gerra a droit aux premiers applaudissements de la soirée, simple échauffement pour l'arrivée d'Edouard Bear où la salle commence à montrer ses capacités du soir. Puis, plus rien…

    Heureusement, Thierry Frémaux, monte alors sur scène, tout s'accélère, les projos se focalisent sur lui, la musique de fond s'arrête laissant place au silence, il prend le micro et la foule l'acclame alors, flashs des appareils photos, bande annonce du festival, remerciements aux acteurs, flashs, vidéos, Bertrand Tavernier, flashs, Depardieu et Ardant sur scène (Les deux gars de derrière demandent à ce qu’ils se mettent à poil), flashs, discours, retour à leur place, extinction des lumière, début du film.

    Et c’est toujours un plaisir de revoir La femme d’à côté de Truffaut avec cette bonne vieille madame Jouve (Véronique Silver), narratrice, à la vérité absolue, de la passion déchirante opposant les deux protagonistes principaux.1h45 plus tard, la grâce de Truffaut nous a encore touchés, en témoignent les 7 minutes d’applaudissement qui accompagnent le générique de fin.

    18944154_jpgr_760_xf_jpgq_x20080529_111239

    Puis, Thierry Frémaux remonte sur scène, Monsieur Tavernier le rejoint alors et se lance dans un éloge à la gloire de Depardieu, évoquant son talent, sa passion, sa multitude de rôles joués et sa capacité à se métamorphoser. Une vidéo retraçant la carrière de notre héros du soir va terminer l’hommage. Et puis l’heure tant attendue est arrivée, le Graal est enfin remis à Depardieu des mains de sa fidèle amie, la bien-nommée Fanny Ardant. Le colosse le plus connu de l’hexagone remercie alors le Festival de lui rendre cet hommage, il évoque son cinéma, ses amis disparus et comment Lyon et son compagnon l’Institut Lumière sont devenus indispensables à la mémoire du cinéma d’un autre temps. Mes deux amis de derrière se demandent si Depardieu va s’enfiler un sanglier ce soir à force de vanter les mérites de la gastronomie lyonnaise. Mais l’important est ailleurs, Depardieu, ému, déclare considérer ce festival comme le festival de l’amour, l’évènement des amoureux du cinéma. Gérard a parlé. Ainsi soit-il !

    C.


    votre commentaire
  • Bonjour et bienvenue à tous au sein de ce nouveau site dédié au Septième art, j'ai nommé abcfilm.

     

    L'équipe d'abcfilm, composée de Mr Andrei Smyslov, Mr Bronco Billy et Mr Conrad van orton, est ravie de partager avec vous sa passion pour le cinéma à travers ses nombreuses publications. Chaque semaine, 3 nouvelles critiques traitant d'un film sorti en salle récemment seront publiées. Dans le cas, où nous serions dans l'incapacité de produire une critique sur un film sorti en salle, nous publierons une critique sur un film dit "classique" de notre choix. Mais ces critiques ne seront pas les seules publications de ce site. Nous proposerons de manière régulière des dossiers à propos de réalisateurs, acteurs... ainsi que des articles relatant des festivals cinématographiques. Si vous souhaitez retrouvez les articles d'un auteur de l'équipe en particulier, une rubrique regroupant les publications de chacun est présente.

     

    De plus, un forum sera, dès que possible, mis à votre disposition afin que vous puissiez nous communiquer votre avis ou proposer un débat sur un sujet en rapport avec le cinéma.

    Il ne nous reste plus qu'à espérer que vous serez nombreux à apprécier notre site, et de vous souhaiter une excellente séance.     


    votre commentaire
  • Festival lumière 2011

     

     

    lumiere-lyon-2011
     

          C'est rempli d'images mais sans une parole qu'a débuté la 3ème édition du festival lumière, avec la projection de The Artist, le dernier film de Michel Hazavanicus. 

          Le festival lumière de Lyon, se déroule cette année, du 3 au 9 septembre dans la plupart des salles de cinéma Lyonnais. A l'intérieur de ces salles, on peut, comme chaque année, découvrir ou redécouvrir des grands classiques du cinéma Mondial. Cette année, le réalisateur Jacques Becker  ainsi que le réalisateur Américain William Wellman sont à l'honneur à travers  une rétrospective de leurs plus grands films. Le prix lumière quand à lui, sera décerné à Gerard Depardieu pour l'ensemble de sa carrière. Ici encore, ses plus grands rôles pourront être redécouvert, de Danton à Cyrano, de 1900 à Loulou en passant par la femme d'à côté. En plus de tous cela, les films de yakuza, le cinéma muet ainsi que de nombreux classiques seront mis à l'honneur.  Afin de présenter tous ces films, une pléiade d'invités a été mise à la disposition des spectateurs, Benitio Del torro, Charlotte Rampling, Agnès Varda, Stephen Frears, Laurent Gerra, Les frères Dardennes, Claude Lelouch, Bertrand Tavernier (Président de l'institut Lumière) et bien d'autres encore seront présents.

          Avec de telles pointures, le costume de soirée était de mise lors de la soirée d'ouverture du Festival ( excepté pour le grand Stephen Frears affublé d'un sympathique polo jaune). Cette soirée d'ouverture a débuté avec une présentation de Thierry Frémaux, le directeur du festival Lumière, qui a présenté le fonctionnement du festival. De nombreuses vidéos ont été projetés, la bande annonce du festival, des interviews des précédents vainqueurs ( Clint Eastwood et Milos Forman), ainsi qu'une video d'une famille d'acrobates, les kremo. Après la traditionnelle intervention du maire de Lyon, Gérard Collomb,  et du président du conseil Général Michel Mercier, Thierry Frémaux rejoint par Bertrand Tavernier a fait monter tous les invités du festival et à pu, en leur compagnie,déclaré le festival lumière 2011 ouvert.

          L'équipe du film The Artist, composé de Jean Dujardin, Bérénice Bejo, Michel Hazavanicus et du producteur Thomas Landman, a ensuite présenté et lancé la projection de leur film avec une certaine dose d'humour et d'émotion.  Et c'est, debout, et sous un tonnerre d'applaudissements, que s'est vue accueillir l'équipe après la projection. Jean Dujardin nous a déclaré "avoir déjà vécu cette scène auparavant", espérons nous aussi, revivre de telles scènes durant ce festival. 

                                                                                                                                                   A D    


    votre commentaire