• Remise du Prix Lumière / Projection de La femme d'à côté (08/10/2011)

    Samedi, 19h30, après avoir raté un bus, après avoir glissé en sortant du métro, après que mon sandwich se soit écrasé dans mon sac, j'arrive enfin à la cité internationale, le tout sous une pluie battante. (Oui, un crachin, c'est quand même de la pluie !) La remise du prix Lumière va avoir lieu, et on attend déjà tous le discours de Gérard Depardieu, grand lauréat de cette année. Derrière moi, j'entends deux garçons se demander s'il ira aux toilettes avant de monter sur scène... Je sens que la soirée va être longue avec les comiques du samedi soir. Les premiers invités arrivent, Laurent Gerra a droit aux premiers applaudissements de la soirée, simple échauffement pour l'arrivée d'Edouard Bear où la salle commence à montrer ses capacités du soir. Puis, plus rien…

    Heureusement, Thierry Frémaux, monte alors sur scène, tout s'accélère, les projos se focalisent sur lui, la musique de fond s'arrête laissant place au silence, il prend le micro et la foule l'acclame alors, flashs des appareils photos, bande annonce du festival, remerciements aux acteurs, flashs, vidéos, Bertrand Tavernier, flashs, Depardieu et Ardant sur scène (Les deux gars de derrière demandent à ce qu’ils se mettent à poil), flashs, discours, retour à leur place, extinction des lumière, début du film.

    Et c’est toujours un plaisir de revoir La femme d’à côté de Truffaut avec cette bonne vieille madame Jouve (Véronique Silver), narratrice, à la vérité absolue, de la passion déchirante opposant les deux protagonistes principaux.1h45 plus tard, la grâce de Truffaut nous a encore touchés, en témoignent les 7 minutes d’applaudissement qui accompagnent le générique de fin.

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    Puis, Thierry Frémaux remonte sur scène, Monsieur Tavernier le rejoint alors et se lance dans un éloge à la gloire de Depardieu, évoquant son talent, sa passion, sa multitude de rôles joués et sa capacité à se métamorphoser. Une vidéo retraçant la carrière de notre héros du soir va terminer l’hommage. Et puis l’heure tant attendue est arrivée, le Graal est enfin remis à Depardieu des mains de sa fidèle amie, la bien-nommée Fanny Ardant. Le colosse le plus connu de l’hexagone remercie alors le Festival de lui rendre cet hommage, il évoque son cinéma, ses amis disparus et comment Lyon et son compagnon l’Institut Lumière sont devenus indispensables à la mémoire du cinéma d’un autre temps. Mes deux amis de derrière se demandent si Depardieu va s’enfiler un sanglier ce soir à force de vanter les mérites de la gastronomie lyonnaise. Mais l’important est ailleurs, Depardieu, ému, déclare considérer ce festival comme le festival de l’amour, l’évènement des amoureux du cinéma. Gérard a parlé. Ainsi soit-il !

    C.


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