• La Dame de fer de Phyllida Llyod avec Meryl Streep, Jim Broadbent, Alexandra Roach (2012)

    La Dame de Fer

     

    L’histoire pour les nuls

     

    Il y a des films dans lesquels on place tellement d’espoir que seule la déception peut nous gagner à la sortie des projections et puis il y a les films qu’on espérait être une réussite et qui s’avère être un échec cuisant.

     

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    Ce film s’inscrit indéniablement dans la deuxième catégorie. Pourtant, tous les ingrédients étaient réunis pour atteindre l’apothéose cinématographique : une immense actrice (Meryl Streep, époustouflante en Margaret Thatcher), une scénariste reconnue (Abi Morgan, à l’origine récemment de Shame) et bien évidemment un sujet permettant d’ouvrir tant de possibilités : le règne de Thatcher. Malheureusement, la mise en scène de Phyllida LLyod est catastrophique (avec notamment une utilisation abusive de gros plans sur des talons, sacs à mains, chignons  … pour nous rappeler, au cas où on l’aurait oublié que Margaret Thatcher est une femme au pays des hommes). Le pire, outre le fait que les cours d’histoire ne devaient pas être la matière préférée de la réalisatrice, c’est que tout est fait pour que l’on s’attache à Margaret Thatcher (qui peut détester une vieille dame malade, assujettie à des troubles mentaux ?).

    Le parti-pris aurait pu être intéressé s’il y avait eu un fond, mais ce n’est véritablement pas le cas. Il reste juste un film sur la difficulté du deuil et des souvenirs (aussi bien de la conquête du pouvoir qu’amoureux). Tout ça pour ça…

     

    C.


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